Les équipes autonomes en quelques mots

Comme leur nom l’indique, les équipes autonomes cherchent avant tout l’autonomie. Même si une part d’autonomie est souvent accordée dans toutes les entreprises, leurs degrés sont souvent variables. Et souvent, cette autonomie reste limitée à des tâches précises et rarement à des missions dans leur totalité. Le but d’une équipe autonome est de faire reculer cette barrière pour accorder aux collaborateurs l’entière responsabilité d’un projet. Ce dernier devra être pensé et réalisé de A à Z par l’équipe autonome. Généralement, une équipe autonome se compose d’une dizaine de personnes et un délai maximal (deadline) est imposé. L’équipe autonome a pour objectif que l’entreprise atteigne l’excellence. Pour cela, elle entend bien améliorer de manière significative sa productivité, l’innovation et l’organisation.

Qu’est-ce que cela implique pour une équipe autonome ?

La gestion complète d’un projet suppose que l’équipe autonome (E.A) ait pensé à l’organisation en amont. Cela signifie qu’ils devront se répartir les tâches en prenant soin d’identifier quelles sont les forces et les compétences de chaque membre.

Mettre en place une équipe avec une bonne synergie

Avec une E.A, on met l’accent l’individualité de chacun (compétences, tempérament) et la manière dont la personne sera capable de synergiser avec le reste de l’équipe.
Les sciences sociales ainsi que les spécialistes du mangement ont depuis longtemps établi l’importance du sentiment d’appartenance au groupe. Ce sentiment est d’autant plus fort dans le contexte professionnel : chacun souhaite et doit trouver sa place pour s’accomplir et développer ses savoir-faire pleinement.
De manière générale, on peut établir 3 grands besoins qui participent à favoriser un collaborateur dans sa cohérence personnelle et son estime de lui-même.

• Besoin d’appartenance - Pouvoir se situer dans un groupe est très important. La culture de l’entreprise y participe beaucoup : elle permet de développer une vision globale et, a priori, partagée par tous les collaborateurs. Lorsqu’une personne sait qu’elle se sent bien dans un environnement et un groupe donné, alors ce besoin d’appartenance est comblé.
• Besoin d’affirmation - Cet aspect passe par le relationnel et les compétences. Être reconnu par les collaborateurs ou la hiérarchie pour certaines qualités, par exemple. La communication interne doit également être encouragée pour que les collaborateurs puissent partager leurs idées.
• Besoin de valeur – Ce besoin correspond à la valeur qu’un collaborateur accorde à son travail. Force est de constater que beaucoup de personnes ne sont pas engagées dans leur activité. Pourtant, c’est l’un des principaux leviers de la productivité à ne pas négliger. Cette valeur se mesure également par le niveau de responsabilité accordé à certaines personnes ou équipes, par les récompenses (financières ou non) qu’un collaborateur peut recevoir etc.

Il s’agit là de 3 aspects qu’une EA cherchera à développer.

Développer l’autonomie des collaborateurs

L'autonomie est la capacité de se gouverner selon ses propres règles, mais être autonome ne signifie pas échapper aux règles de l’entreprise.
Une EA s’intègre dans un environnement qui a ses obligations, ses droits et ses valeurs.
Le plus souvent, l’organisation d’une entreprise suit le schéma suivant :

On remarque qu’au niveau des objectifs, l’équipe autonome s’intègre parfaitement au second niveau. En effet, elle prend en charge les règles de la totalité d’une ou plusieurs unités de production sans pour autant s’accaparer la stratégie organisationnelle ou la stratégie d’entreprise.

Les idées directrices derrière la mise en place des équipes autonomes

• Organisationnelles :
  - Améliorer la réactivité en étant plus proche du terrain. En un sens, les équipes autonomes se rapprochent beaucoup de la méthode QRQC
  - Un système décisionnel facilité par la délégation
• Economique :
  -Elimination des dysfonctionnements entre les fonctions supports et de production
  -Meilleurs résultats globaux
• Sociales :
  -Valorisation du travail au plus près du terrain, en accordant plus de responsabilité et de de ressources pour réaliser la mission
  -Elargissement des compétences de collaborateurs grâce à la transversalité nécessaire

Cela devrait aboutir à :

• Plus de pédagogie : les compétences individuelles sont mises à l’honneur et les équipes autonomes, dans la majorité des cas, requièrent une certaine polyvalence
• Un pouvoir décisionnel et des compétences bien répartis : on accorde plus de responsabilité aux collaborateurs de premier niveau. La responsabilisation de ces derniers leur permet d’être plus efficaces, et surtout de prendre des décisions en accord avec la réalité du terrain
• Une reconnaissance et éventuellement un système de récompenses : pour favoriser l’émulation au sein d’une EA, des récompenses peuvent être envisagées pour favoriser la motivation. La reconnaissance des collaborateurs et de la hiérarchie est importante pour valider et légitimer le travail de l’EA

Les étapes de mise en œuvre d’une équipe autonome

Le processus d’autonomie et la synergie qu’on attend d’une EA s’acquièrent sur la durée.
Voici 4 grandes étapes qui structurent ce processus :

• La détermination du périmètre physique : L’espace dans lequel les collaborateurs vont opérer doit être prévu à l’avance et optimisé au maximum. Énormément de configurations sont possibles en fonction des machines à utiliser ou des produits à produire.
  Pour vous aider dans cette étape, SESA SYSTEMS a imaginé des solutions de Management Visuel qui aideront votre aménagement de vos espaces. Vous pourrez par exemple retrouver nos outils de signalétique (tel que le marquage au sol) qui vous permettront de conserver un atelier bien délimité et sécurisé. Nous proposons également des qualipost, des postes de travail optimisés aux tâches réalisées en atelier.
• La constitution de l’équipe : planification et communication sont les maîtres mots d’une EA. La planification peut être digitalisée ou non. A cet égard vous pouvez retrouver les solutions SESA SYSTEMS, parfaitement adéquates pour répondre à un besoin de management visuel.
  A cet effet, vous pourrez retrouver nos Paperboard ou tableaux blancs interactifs, lesquels sont particulièrement ergonomiques et utiles pour vos réunions. Nos outils vous permettront également de mettre en place une méthode Kanban pour votre organisation au quotidien.
• La vie quotidienne : pour favoriser l’émulation au sein d’une EA, des récompenses peuvent être envisagées pour favoriser la motivation. La reconnaissance des collaborateurs et de la hiérarchie est importante pour valider et légitimer le travail de l’EA
• L’évolution sur le long-terme : L’objectif est d’arriver à une production de qualité qui respecte les délais. La satisfaction des clients est une source de motivation pour les collaborateurs puisque cela valorise ses savoir-faire. L’acquisition de compétences participe à un besoin d’estime et de réalisation évoqués plus tôt. Ce cercle vertueux permet de mettre en place un véritable processus d’amélioration continue.